18 octobre 2024 ~ 0 Commentaire

Suzuran, d’Aki Shimazaki, chez Actes Sud – Ecriture limpide et délicate

Bonjour à toutes et tous.

Aujourd’hui, je vous parle de « Suzuran » de Aki Shimazaki, premier tome de la pentalogie « Une clochette sans battant« .

Mon appréciation / 5

SuzuranMa chronique sur Babelio : Trente-cinq ans, divorcée, Anzu vit seule avec son fils. Elle est une artiste céramiste connaissant un début de succès. Seule ombre, sa vie amoureuse est un fiasco.

Son fils, Kiôko sa sœur aînée, ses amies, voudraient la remarier. Ces dernières organisent même des rencontres, qui sont autant d’échec.

Et c’est au moment où la vie professionnelle de son ex mari bascule dans le chaos qu’Anzu va rencontrer l’amour. Un amour, hélas, impossible…

J’ai profité d’un voyage au Japon, pour, dans l’ambiance, terminer la lecture d’une précédente pentalogie, « L’ombre du chardon », et commencer la lecture de celle-ci.

Dans les sept courts romans de l’autrice que j’ai lus, il y a une constante : elle nous fais partager, dans une narration à la première personne, les destins d’individu(e)s au sein de la société japonaise. Des destins souvent lumineux (c’est le cas ici), parfois plus sombres, mais toujours représentatifs des non-dits d’un fonctionnement encore très patriarcal.

J’adore l’écriture d’Aki Shamazaki, concise, précise délicate. En la lisant, on ne peut un instant imaginer que le français n’est pas sa première langue. Et pourtant, bien que née au Japon, elle a choisi de s’exprimer dans cette langue. Pari osé, mais plus que réussi.

De plus, la taille des romans se prête bien à une lecture de voyage. J’ai avalé avec délectation les tomes des pentalogies au fil de longs déplacements entre les principaux sites japonais.

Voilà des lectures qui vont imprégner durablement mes souvenirs de ce voyage.

 

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