Marathon, de Pascal Silvestre, chez JC Lattès – Emouvant, même pour un marathonien
Aujourd’hui, je vous parle de « Marathon« , un recueil de nouvelles de Pascal Silvestre.
Mon appréciation : ♥♥♥♥ / 5
Ma chronique sur Babelio : Un recueil de nouvelles que j’ai lu à sa sortie, il y aura bientôt dix ans. Je ne sais pas pourquoi, il a atterri dans ma pile de livres en attente de lecture. J’ai donc décidé de le relire, ce qui est plutôt rare chez moi.
En fait, je me souvenais clairement de deux textes, « Rue de Buci » et « Trois jours à New York« , et j’avais à peu près tout oublié des autres, que j’ai donc redécouverts avec plaisir.
- J’ai beaucoup aimé : « Angélique« , « Bourvil », « La blessure de trop« , « Trois jours à New York« , « L’hypothèse de l’abandon » ;
- J’ai bien aimé : « Le marathon selon Mathieu« , « Rue de Buci« , « Le dernier marathon » ;
- J’ai moins aimé : « Après la nuit« , « Un acte d’amour« .
C’est bien écrit ; efficace. On lit ces histoires avec plaisir et beaucoup d’émotion. L’auteur s’est manifestement largement inspiré de ses propres expériences de marathonien. Je ne lui ferai que deux, petits, reproches.
D’abord de n’avoir considéré qu’une certaine forme d’élite : tous ses coureurs parcourent les 42,195 km en moins de trois heures. 5 à 10% seulement des marathoniens sont capables d’une telle performance ! Les autres, dont je suis, n’existent-ils pas ?
Ensuite, il fait une sorte de parallèle entre « plaisir de courir » et « plaisir familial ou sexuel » qui me semble exagéré. L’un pourrait s’épanouir dans la course à pied et l’autre dans le golf ou le Qi gong (gymnastique chinoise) sans que j’y trouve rien à redire..