10 novembre 2023 ~ 0 Commentaire

Faim de parcours, d’Alain Bron, aux éditions In Octavo – De la bonne lecture !

BronBonjour à toutes et tous

Aujourd’hui, je vous parle de « Faim de parcours« , le dernier polar d’Alain Bron.

Mon appréciation / 5

Ma chronique sur Babelio : Le fils, sexagénaire, d’un ancien préfet est assassiné dans l’Oise : un coup de baïonnette lui a transpercé le crâne. La gendarmerie ne trouve aucune trace de l’agresseur auprès du cadavre. L’équipe du commissaire Berthier, de la PJ parisienne, est alors sollicitée pour aider les pandores.

Monsieur Pierre, un nonagénaire encore bon pied bon œil, vit entouré de sa petite cour, Igor, un soignant, Denise, Georges et Roger, trois autres pensionnaires, à l’EHPAD Les Pinsons. Un petit cercle qu’il semble manipuler sans vergogne… bron 2

J’ai eu la chance de côtoyer Alain Bron au cours de ma vie professionnelle, et nous partageons un même amour pour la littérature. Alors quand Alain me propose de lire son prochain roman quelques semaines avant sa sortie en librairie, je ne peux pas résister… Et ne le regrette pas.

J’y ai retrouvé son sens de l’intrigue, qu’on peut qualifier de tout, sauf de simplicité. Je sais qu’Alain peaufine en détail le scénario de ses romans, et cela se sent.

J’y ai retrouvé son sens de l’humour, un peu caustique, teinté de dérision.

J’y ai retrouvé son ancrage dans le réel, ou dans l’histoire. Alain a le soucis des réalités qui entourent ses écrits. Et dans « Faim de parcours », il y a un cri de colère par rapport à ce que furent les hôpitaux psychiatriques en France au cours de la dernière guerre mondiale.

J’y ai aussi trouvé, et c’est nouveau, un brin de nostalgie. Bon, Alain, même si tu as quelques années de plus que moi, nous avons encore de belles années devant nous avant de devenir des « M. Pierre ».

L’écriture est toute en retenue, en rondeur. Ne cherchez pas dans ce roman le rythme trépidant d’un thriller. Vous seriez déçus ! N’y cherchez pas non plus les exercices intellectuels d’un Hercule Poirot ou d’un Sherlock Holmes. On est plus près du pragmatisme d’un Maigret ou d’une Miss Marple.

Meilleurs vœux de réussite pour ce roman, Alain.

 

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