Quand on dansait sur les toits, de Tristan Koëgel, chez Didier Jeunesse – Un excellent roman Jeunesse, mais pas que…
Aujourd’hui, je vous parle de « Quand on dansait sur les toits« , un roman Jeunesse, mais pas que, de Tristan Koëgel.
Mon appréciation : ♥♥♥♥♥ / 5
Ma Chronique sur Babelio : Pablo et Mayssane sont voisins et amis depuis leur plus tendre enfance ; c’est avec Mayssane que Pablo a appris à marcher. Ils ont dix ou onze ans quand la fillette tombe malade : des bestioles sont en train de la ronger.
Pablo mobilise alors toute sa classe. Ils deviennent les Pirates, se rasent le crâne comme Maysanne qui a perdu ses cheveux, et tous les jours viennent jouer la pantomime dans son jardin, pour motiver leur copine, lui donner l’envie de combattre les bestioles et l’énergie pour survivre. Ils réussissent.
Pablo et Maysanne ont seize ans, sont au lycée. L’amitié est devenue amour. Mais les bestioles reviennent…
Magnifique roman sur les liens de l’enfance et la maladie ; ou l’inverse ? Forcément, l’intrigue rappelle « Nos étoiles contraires » de John Green (Pocket Jeunesse), mais l’écriture et la forme de la narration diffèrent totalement. Et Tristan Koëgel a su proposer un dénouement inattendu.
La forme de la narration d’abord, qui fait alterner deux points de vue : celui de Pablo, qui se confie à une fleur, une jacinthe, qu’il va déposer sur une tombe ; celui de Maysane, qui se confie au lecteur. Un double « Je« , donc…
L’écriture ensuite, pleine de métaphores, d’allégories, d’allusions, ou les flash-back se fondent dans la réalité. Une écriture très poétique !
Vous ne rencontrerez évidemment pas tous les jours des Maysane et des Pablo au coin de la rue. Des relations d’enfance aussi fortes sont très rares. Encore plus quand elles se heurtent à la maladie…
L’auteur a su intégrer dans son récit quelques personnages secondaires, enfants et adultes, qui parfois deviennent presque principaux, et qui donnent du corps et de la profondeur au texte.
J’ai déjà dit beaucoup de bien de l’écriture. J’ajoute qu’elle est accessible à tous, ce qui est important pour un roman jeunesse. Je ne dirai pas que le roman se lit facilement. Il faut l’apprivoiser, comprendre la structure de la narration. Ensuite, tout coule comme de l’eau claire.
Un excellent roman Jeunesse, qui plaira sans doute également à de nombreux parents.
Je remercie Babelio et les éditions Didier Jeunesse de m’avoir permis de découvrir l’auteur et son très beau roman.