Le blog de Michel

Les émotions littéraires d’août 2023

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  Pour mourir, le monde de Yan Lespoux

  « Qu’il est agréable de trouver un bon roman d’aventure(s), épique et exotique.
  L’auteur met sa culture d’historien au service d’un roman historique foisonnant, brassant les lieux tant sur terre que sur mer.
  C’est dense, mais bien écrit, permettant de se laisser emporter par ce flot des histoires croisées.
  Un bon bouquin qui mérite de prendre place dans le haut de la cuvée 2023. » Pascal Tourres.
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  Les femmes de Bidibidi de Charline Effah

  « Joséphine, venue du Gabon, a eu le malheur d’épouser un homme alcoolique et violent, et il lui a fallu beaucoup de force pour décider de quitter son appartement du 18ème arrondissement pour lui échapper, abandonnant sa fille de 8 ans Minga, qui raconte aujourd’hui son histoire.
  Ce roman déchirant est un plaidoyer pour toutes ces femmes « pleines d’échardes ». Il nous parle de leur force de caractère, de leur capacité de résilience et du feu de la haine qui brûle en elles. » Isa Pouteau.
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  Les pyromanes de Vincent Delareux

  « Pour tout vous dire, je n’avais jamais entendu parler de Vincent Delareux. En faisant quelques recherches rapides, j’ai découvert un jeune auteur de 23 ans, souriant, sympathique, propre sur lui, pas de quoi s’inquiéter. Maintenant que je l’ai lu, voilà le conseil que je pourrais vous donner : Ne vous fiez pas aux apparences !
  Cette aventure littéraire n’est pas destinée à tout le monde. Pour ma part, j’ai dévoré cette tragédie familiale, à la saveur très noire… » Gerry.
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  Le grand incident de Zelba

  « Que se passe-t-il au Musée du Louvre ? Pourquoi les hommes, et eux seuls, sont-ils tenus de se déshabiller avant d’entrer au musée ? Pour comprendre quel est ce grand incident qui touche le Louvre, il faut remonter six mois en arrière…
  On retrouve avec plaisir le trait acéré de Zelba. Entre pages épurées où le noir s’associe à une autre couleur, et représentations stylées des œuvres d’art, Zelba nous régale ! » bulle.noire.
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  La colère et l’envie de Alice Renard

  « Dès les premières pages, l’alternance des voix du père et de la mère met en évidence les particularités de l’enfant : Isor ne rentre dans aucune case, mettant en échec les éducateurs mais aussi le corps médical qui ne parvient à cerner le problème. Le système éducatif n’est pas non plus qualifié pour contenir et encadrer la fillette.
  Texte original et bien écrit, ce premier roman nous offre en partage de multiples émotions .» Chantal Yvenou.
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  Malgre toute ma rage de Jeremy Fel

  « Malgré les réticences de leurs parents, quatre jeunes amies partent pour leurs premières vacances sans adultes, à l’autre bout du monde, au Cap, en Afrique du Sud. L’une d’entre elle disparait quelques jours après leur arrivée, avant qu’elle ne soit retrouvée atrocement assassinée.
  L’auteur offre à ses lecteurs un roman de personnages à la fois enivrant et addictif. Vous l’aurez compris : gros, pour ne pas dire plus, énorme coup de cœur pour moi. » Musemania.
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  L’indésir de Josephine Tassy

  « Nuria apprend la mort de sa mère et part à sa recherche via les personnes qui l’ont côtoyée, car elle ne l’a pas connue elle-même ! Cette quête sur l’identité de sa mère est aussi une quête sur elle-même, une interrogation sur le passé qui peut-être éclairera le présent.
  Un premier roman étonnant par sa forme d’écriture, tantôt extrêmement épurée et directe, tantôt élaborée, sophistiquée, presque bavarde et parfois poétique. » Passemoilelivre.
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  Ghost town de Kevin Chen

  « Une histoire cruelle et sensuelle et un voyage à Taïwan, que demander de plus ? Tout récemment libéré d’une prison berlinoise, Tienwong Chen est de retour dans son village natal. En son absence, l’endroit s’est transformé et il ne reconnaît plus les rues, les commerces, les champs, les paysages de son enfance.
  Avec ce roman aussi puissant qu’envoûtant, Kevin Chen réinvente la saga familiale. » Sandrine Fernandez.
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  Un empêchement de Jerome Aumont

  « Mathieu a depuis l’adolescence refoulé son homosexualité. Depuis vingt ans, il est marié à Marie avec qui il a une fille, Jeanne.
  J’ai beaucoup aimé ce roman qui aborde avec pudeur et sensibilité les thèmes de l’homosexualité et des rapports dans le couple. J’ai apprécié sa construction : trois parties où chaque protagoniste de l’histoire donne son point de vue. » Mapatou.
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  J’ai 8 ans et je m’appelle Jean Rochefort de Adele Fugere

  « Comme lui, elle habite à Saint-Lunaire. Comme lui, elle dit “sensass !”. Comme lui, elle adore amuser la galerie. Rosalie a tout d’un Jean Rochefort miniature. Enfin presque tout.
  Un matin, elle se réveille avec la moustache de Jean Rochefort. Une coquetterie qui lui fait un bien fou. Car parfois, la petite Rosalie est triste. Timide, selon ses parents. Dépressive, en réalité.
  Mais avec cette moustache, les tourments de Rosalie devenue Jean se métamorphosent en sourires. » s.laby.