09 avril 2023 ~ 0 Commentaire

Le chant d’Haïganouch, Ian Manook, Albin Michel – une belle saga historique

ManookBonjour à toutes et tous.

Aujourd’hui, je vous parle de « Le chant d’Haïganouch« , deuxième tome de la saga historique arménienne de Ian Manook.

Mon appréciation♥♥♥♥ / 5

Ma chronique sur Babelio : 1947. Agop, réfugié arménien installé en banlieue parisienne, cède aux appels de Staline et d’une partie des organisations arméniennes : il quitte, provisoirement pense t’il, femme, enfants et amis pour rentrer en Arménie.

Hélas, l’accueil dans la nouvelle république soviétique n’est pas celui attendu et le jeune homme se retrouve prisonnier de l’URSS, avec deux idées en tête : retrouver Haïganouch, la jeune soeur d’Araxie l’épouse de son ami Haïgaz, et fuir ce pays qui n’est plus le sien.

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Après « L’oiseau bleu d’Erzeroum » où il nous présentait, de façon assez crue mais terriblement réaliste, la terreur du génocide arménien et le début de la construction d’une diaspora en France, l’auteur poursuit sa saga familiale avec un épisode moins connu de l’histoire des arméniens : la tentation d’un retour au pays, dans une république socialiste soviétique d’Arménie. Il y a encore beaucoup de douleur et de larmes, peut-être un peu plus d’espoir et de sourires, mais moins de crédibilité…

Tel que raconté, cet épisode paraît en effet plus romanesque que la première partie. Agop, ses proches et ceux d’Araxie semblent avoir un peu trop de chance. Là où beaucoup d’autres meurent, eux passent trop facilement  au travers des mailles du filet. Et que vient faire le jeune Boris Eltsine dans cette histoire ?

Reconnaissons cependant, une fois encore, le talent de Ian Manook pour créer des personnages. Ce sont eux, et leur présence presque physique, qui donnent du corps à une intrigue que l’on vit avec eux, à travers eux.

Cette saga est écrite, et se lit, comme un épisode d’une série policière : rythmée par des chapitres plutôt courts, par le croisement des histoires des deux personnages centraux, par quelques rebondissements inattendus. Le roman est rédigé simplement, sans effet de style ou abus de mots savants susceptibles d’égarer le lecteur. Il se lit donc très facilement, sans laisser indifférent.

Une belle saga historique, au tome 2 peut-être un peu trop romancé ?

 

 

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