La Folle Journée de Nantes. Quand y’en a deux, c’est encore mieux : le dimanche
Dans notre tradition de la Folle Journée, le dimanche commence toujours par un jogging avec l’ami Pascal. Cette année, il m’a entrainé autour de l’île de Nantes : une dizaine de kilomètres le long des berges des bras de la Loire, dans un environnement urbain post-industriel et artistique que j’avais parcouru à vélo 18 mois plus tôt.
Des itinéraires de découverte sont tracés au sol, et, franchement, cela justifie un bon week-end sur place !
Après le déjeuner, et forcément quelques huitres, nous assistons au concert de l’Orchestre Consuelo qui nous joue du Brahms (rien d’étonnant quand on sait que le premier nom du groupe fut « L’Orchestre des amis de Brahms »). C’est un grand orchestre (par le nombre et la variété des instruments), mais surtout un jeune orchestre, composé majoritairement de jeunes musiciens et dirigé par un jeune chef (Victor Julien-Laferrière, qui a créé l’orchestre).
Ils étaient heureux d’être là et de jouer pour nous ; cela se voyait et s’entendait. Un très bon moment !
Nous poursuivons avec un trio « flûte-violon-alto » (Philippe Bernold, Olivier Charlier et Violaine Despeyroux) qui nous a joué du Reger et du Beethoven. Bien, mais un peu répétitif… Le leader du trio a dit en introduction « nous sommes un quatuor sans violoncelle » et « nous jouons de la « musique sans pied mais avec des ailes » (citation du frère d’Einstein) « . Peut-être auraient-ils du ajouter le pied d’un violoncelle de temps en temps ?
Ensuite vient le temps de rentrer à la maison. Et c’est le ciel, entre Nantes et Angers qui semble nous souhaiter une bonne soirée et un retour en douceur.