La Folle Journée de Nantes. Quand y’en a deux, c’est encore mieux : le samedi
Reprise d’une tradition d’avant-COVID : week-end musical à la Folle Journée de Nantes (qui doit être la plus longue journée du monde, puisqu’elle dure du mercredi au dimanche !), avec une partie de la famille et de très bon amis.
On commence par le premier concert de Julianne, 2 ans et demi, le samedi matin : l’Orchestre de chambre de Mannheim nous a fait tomber sous le charme du pianiste Selim Mazari. Un grand moment de musique et de partage pour tous, et, j’espère, un beau souvenir pour la plus jeune de mes petites-filles qui est restée sage comme une image pendant les 50mn du concert.
Après un déjeuner très convivial chez nos hôtes, nous poursuivons sans les enfants, petits et grands, avec deux concerts « musique et chant » avec Coline Dutilleul (chant) et Kunal Lahiry (piano), puis l’Amarcord Ensemble (5 chanteurs) accompagné par Eric Schneider au piano. Ce n’est pas ma tasse de thé, mais il faut reconnaître la qualité…
Nous poursuivons, après le dîner, avec un truc exceptionnel : le quartet de jazz d’Airelle Besson, avec la leader à la trompette envoutante, Benjamin Moussay aux multiples claviers, Fabrice Moreau à la batterie et la voix d’Isabel Sörling, un autre instrument, jouant des extraits de l’album « Try ! »… À minuit, après une heure de musique, ni les musiciens, ni le public n’avaient envie de respecter le format du festival (des concerts de 45mn en moyenne) et de quitter la salle ; alors on a fait durer le plaisir !
Et comme décidément ce n’était pas une nuit pour se coucher tôt, nous sommes ensuite allé écouter le récital piano de Vanessa Wagner, jouant du Philip Glass, dans la gare de Nantes. L’horaire, le lieu, la musique : une ambiance étonnante et chaleureuse. Dans un hall de gare, cela aurait pu être glacial, non ?
Une sorte d’invitation à découvrir un autre événement nantais consacré à l’art contemporain : Le voyage à Nantes ! À retrouver ici.