Victime 55, James Delargy, Harper Collins – Suspens dans le bush australien
Bonjour à toutes et tous,
Aujourd’hui, je vous parle de Victime 55, un thriller de James Delargy, traduction de Squad Degachi et Maxime Shelledy.
Mon appréciation : ♥♥♥♥ / 5
Ma chronique sur Babelio : Gabriel se présente au poste de police de Wilbrook, dans le bush de l’ouest australien, se prétendant victime d’un enlèvement suivi d’une tentative de meurtre. Le coupable serait un tueur en série prénommé Heath.
Le lendemain, Heath est livré aux policiers par un habitant après une tentative de vol de voiture. Il se présente comme lui-même victime d’une tentative de meurtre dont le coupable serait Gabriel…
Quand Gabriel disparaît, le chef de la police locale, Chandler Jenkins, manquant de moyens pour mener l’enquête, fait appel à la police de l’état, dirigée par Mitch, un ancien ami et collègue qui le méprise…
Second polar de James Delargy que je lis, après Sous terre. J’ai retrouvé la capacité de l’auteur à brouiller les pistes dans une intrigue qui se révèle, in fine, assez simple. De rebondissements en découvertes, l’intérêt du lecteur s’entretient, sans pour autant qu’on ait le sentiment de progresser vers la solution.
L’environnement dans lequel se situe le roman, le bush semi désertique de l’ouest australien contribue à créer une ambiance. Les populations concernées et les principaux protagonistes de l’histoire apparaissent comme des gens rudes, endurcis par les rigueurs de la géographie. Je trouve les portraits plutôt réussis.
L’écriture (et donc la traduction) est agréable, facile à lire, sans abus de termes locaux. Le choix narratif d’intercaler des bribes d’une histoire ancienne entre Mitch et Chandler, dont on ne comprendra l’intérêt qu’à la toute fin du récit, contribue à enrichir la lecture, tout en contribuant à brouiller les pistes.
Comme Sous terre, Victime 55 n’est pas réellement un polar ethnologique mais plutôt un roman policier original qui sait tirer parti d’un environnement très particulier.