La malédiction du voyageur, Bernard Lavilliers, Christian Pirot Editeur – Comme un coup de poing poétique
Aujourd’hui, je vous parle de La malédiction du voyageur, recueil des textes des chansons de Bernard Lavilliers entre 1984 et 2004.
Mon appréciation : ♥♥♥♥♥ / 5
Ma chronique sur Babelio : On ne présente plus Bernard Lavilliers, actif sur la scène musicale française depuis plus de cinquante ans.
Son écriture reste un mystère : une poésie faite de tendresse et de violence, de curiosité et de nostalgie, de secrets enfouis… Tendresse et violence revendiquées ou subies ; curiosité et nostalgie comme moteurs de l’homme, qui sait garder ses secrets.
J’ai écarté les titres les plus connus pour vous présenter quelques extraits qui le sont moins.
« Ma musique est profonde autant que la douleur
Tu comptes les secondes je peux compter les heures »
(Haïti couleurs)
« Il était curieux jusqu’au bout
Des plaisirs de la solitide
Du grand frisson de l’altitude »
(Citizen Kane)
« Comment va le monde il est rouge sang
Et à mon avis il l’est pour longtemps »
(Faits divers)
« Sur sa taille fine j’ai cherché la rime à l’amour
Ce n’est pas facile les figures de style toujours »
(Guitar song)
« J’ai ramené des cicatrices
Et des parfums qui n’existaient pas
Quelques mystères et maléfices
De retour à Fortaleza »
(Marin…)