Les gens de mon pays, Gilles Vigneault, l’Archipel – Un régal !
Ma chronique sur Babelio : L’intégrale des chansons enregistrées par G. Vigneault, et, sauf erreur, s’il n’a pas écrit toutes les musiques, il est bien l’auteur de tous les textes. On y retrouve évidemment ses grands thèmes de prédilection :
- Son pays, le Québec, qu’il défend bec et ongles :
« Mon pays, ce n’est pas un pays, c’est l’hiver
Mon jardin, ce n’est pas un jardin, c’est la plaine »
(Mon pays)
« Il me reste un pays à te dire
il me reste un pays à nommer
Il est au tréfonds de toi »
(Il me reste un pays)
- La nature, dans laquelle il se ressource :
« J’ai planté un chêne
Au bout de mon champ »
(J’ai planté un chêne)
« La source qui fait le ruisseau
N’en demande pas son salaire
La source qui fait le ruisseau
La source ne vend pas son eau »
(La source) - Les autres, hommes et femmes, sans qui il n’est rien :
« Me v’la chômeur de mon état
J’m'appelle Tit-Cul Lachance
Pogné, marié, trois filles, deux gars
Merci pour l’assistance »
(Tit-Cul Lachance)
« Gens du pays, c’est votre tour
De vous laisser parler d’amour »
(Gens du pays)
« Jos, mon chien, un soir d’automne
I’m'a suivi
Quand on n’a rien, on vaut c’qu’on donne
Je l’ai nourri »
(La ballade d’un sans-abri)
Tout cela est dit avec une langue fleurie, où le rythme dansant l’emporte sur la rime. Un vrai régal !
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