« À partir du 19 mai des étapes successives vont nous conduire ensemble à définir un nouveau modèle de croissance et de prospérité » , a déclaré Emmanuel Macron, lors de la cérémonie traditionnelle du muguet du 1er mai à l’Elysée. Il avait développé ce projet dans l’interview qu’il a donné une donnée à la presse quotidienne régionale du 30 avril.
À cette occasion, il avait certes annoncé les étapes du déconfinement mais aussi mis en perspective sa philosophie politique et sa vision pour la fin du quinquennat et pour la campagne présidentielle de l’an prochain. Il avait déjà été signalé à plusieurs reprises qu’il continuait à réformer jusqu’au bout, dès que la fin de la crise sanitaire le vise.
Dans cette interview il reprend aussi ce qu’il avait déjà dit en juillet 2018 lors de son discours devant le Congrès: « Ces vingt dernières années, nous avons pris trop de retard. Réformer, transformer, investir, ce sont les conditions pour défendre notre modèle social, ce que nous sommes nous, Français ». Ce modèle social, menacé par l’ultralibéralisme de la droite ou par le nationalisme de l’extrême-droite, est en effet au cœur de l’identité française. |
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La deuxième priorité d’Emmanuel Macron c’est la jeunesse. Cette jeunesse, qui devrait être au centre de la dernière année du mandat présidentiel actuel et de son programme pour l’élection en 2022. Il annonce ainsi « Nous avons une nouvelle décennie française à bâtir, qui sera la décennie de la jeunesse. »C’est vrai que la jeunesse a particulièrement souffert de la crise, d’abord parce qu’elle a été enfermée alors qu’elle a besoin de contacts, de réunions, de chaleur humaine, et ensuite parce qu’elle a été pénalisée par la quasi-disparition des recrutements et des créations d’emplois. Et pour qu’un pays retrouve l’espoir en l’avenir, il faut que sa jeunesse retrouve des perspectives. |
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