Mon carnet de confinement – le quatrième jour (2/11/2020)
Quand j’étais un jeune adulte, il y a bien longtemps,
la presse nous montrait des photos des files d’attente à l’extérieur des magasins
et des rayons vides à l’intérieur ;
c’était en URSS…
En France nous avions également nos files d’attente,
que la télé soviétique devait montrer en boucle ;
mais c’était le dimanche seulement,
et devant les boulangeries-pâtisseries uniquement.
J’ai retrouvé cette ambiance, et pris un coup de jeune
– à quelque chose malheur est bon -, lors du premier confinement : files d’attente au marché et au supermarché, avec quelques rayons vides parfois.
Je m’attendais au pire ce matin ! Je rentre un peu déçu : pas le temps de consulter les réseaux sociaux dans une file d’attente inexistante ; quelques rayons vides toutefois : ni lardons, ni pâte à tarte pour la quiche de midi !
Tant pis, je ferai des crêpes…
Mais j’ai retrouvé un trésor inestimable : le sourire du personnel !
Il n’a pas disparu ; il ne s’est pas dissous dans la morosité.
Grand merci.