Hôzuki (l’ombre du chardon), Aki Shimazaki, Babel-Actes sud – Une belle fable intimiste
Ma note : ♥♥♥♥/5
Ma critique sur Babelio : Dans sa boutique, Mitsuko vend des ivres d’occasion, et le vendredi soir elle devient entraîneuse dans un bar. Elle le fait pour pouvoir élever son fils Tarô, sourd et muet, un fils qu’elle a adopté illégalement… Un jour, Mme Sato franchit le seuil du magasin, à la recherche de livres pour son époux diplomate. Elle est accompagnée de sa fille Hanako, qui se lie d’amitié avec Tarô. La rencontre de ces deux enfants va mettre en péril l’équilibre de vie de Mitsuko, qui repose sur un lourd secret qui va réunir les deux femmes.
Un très court roman, ou une longue nouvelle. Aki Shimazaki nous y conte quelques semaines de la vie d’une libraire et de son fils, une femme un peu perdue qui a trouvé sa rédemption en sauvant un enfant. L’auteure nous y montre comment l’amour maternel peut l’emporter sur tout, une amitié naissante, la compassion, …
Les personnages, à peine décrits, n’y vivent que par leurs actes et leurs pensées. Mais ce sont quatre personnalités fortes, les deux mères et leurs enfants, qui s’affrontent en douceur, sans violence physique. Et l’amour maternel choisi finira par l’emporter.
Un très joli petit livre servi par une écriture très intimiste. Une belle fable et une ode à l’amour maternel.