Le coeur cousu, Carole Martinez, Editions Gallimard/Folio – Usant !
Ma critique sur Babelio : La vie de Frasquita racontée par sa dernière fille, Soledad : Frasquita a un don, la couture ; elle se fabriquera une robe de mariée presque magique, suturera les déchirures du coq de combat de son mari, sans l’empêcher de perdre tous ses combats, ce qui lui vaudra l’exil, et enfin sauvera Salvador, l’anarchiste catalan, en suturant ses plaies, et ses enfants, avant de poursuivre sa fuite vers le sud, au-delà des mers.
L’histoire est épique, historique, un peu sur-réaliste et fantastique. Une histoire qui aurait pu être digne du Don Quichotte de Cervantes ! Mais ne l’est pas, loin de là !
Les personnages sont à la hauteur : paysans, petits propriétaires et artisans d’une Andalousie de littérature ; révolutionnaires et anarchistes catalans rêvés ; et tant d’autres. On a envie de les aimer !
Hélas, l’écriture est ennuyeuse. Dix pages après dix pages, je me suis forcé à aller jusqu’au terme du livre. Il arrive que je finisse par aimer ; pas là ! Une écriture ampoulée, alambiquée, que j’ai vraiment trouvée ennuyeuse. Jusqu’à la fin…
Usant !