Promesse, Jussi Adler-Olsen, Editions Albin Michel/Le Livre de Poche – Décevant…
Ma critique sur Babelio : Incapable de terminer une enquête vieille de près de vingt ans, le policier Christian Habersaat se suicide. Se laissant forcer la main par son équipe du Département V, le commissaire Carl Mork reprend en main l’affaire : retrouver le responsable de la mort d’Alberte, une jeune femme ; crime ou accident avec délit de fuite ? L’enquête conduira l’équipe dans le monde de l’ésotérisme et des sectes, pour déboucher sur un coup de théâtre et la mise en évidence de nombreux meurtres…
Pour dire la vérité, ce sixième tome des enquêtes du département V m’a déçu.
Autant j’ai apprécié le rythme de l’opus précédent, « L’effet papillon », que j’ai beaucoup aimé, autant j’ai trouvé que « Promesse » traînait en longueur : rythme trop lent, trop peu de rebondissements, sauf sur la fin, peu ou pas d’action. Même l’alternance des points de vue, entre celui des enquêteurs et celui de celle qui ferait une coupable idéale, ne convainc pas…
On ne présente plus les protagonistes du département V et leurs extrêmes singularités. L’arrivée d’un quatrième membre, Gordon, tout aussi atypique, semble fragiliser leur crédibilité. Les prouesses d’Assad en deviennent un peu irréelles. On croit davantage dans les autres protagonistes de l’intrigue, tous plus ou moins tombés sous le charme de Frank/Atu, le gourou.
Même l’écriture semble moins énergique, moins vivace, plus molle. Elle peine a donner du rythme à l’histoire, à épargner l’ennui.
Dommage !