Dernière station avant l’autoroute, Hugues Pagan, Editions Payot et Rivages-Rivages/Noir – Décevant…
Ma critique sur Babelio : Un sénateur se suicide, emportant avec lui quelques secrets d’état, et laissant une veuve bien trop jeune et séduisante. Il n’en faudra pas plus pour accélérer la descente aux enfers de l’officier de police judiciaire appelé pour les premières constations. Jusqu’à ce que mort s’en suive, ou presque…
En introduction du livre, la présentation de l’auteur dit : « Il est considéré comme l’un des grands stylistes du polar français ». Deux possibilités : soit ce n’est pas cet ouvrage qui lui a valu cette appréciation, soit c’est un style qui ne me convient pas.
Une écriture un peu à la Audiard (le père !), mais loin d’égaler le maître. Une narration lente, très lente, trop lente, qui finit par lasser. Un abus de référence au blues (la musique), que le lecteur ne peut vérifier, et qui donne un sentiment de pédanterie… Bref, beaucoup de défauts qui ont généré de l’ennui à la lecture.
En positif, car il y en a quand même, j’ai beaucoup aimé le côté humain, la façon dont sont dépeints la vie et les états d’âme des acteurs du roman. J’ai aussi apprécié le dernier chapitre, numéroté « 0″, au rythme plus soutenu et à l’écriture plus alerte, que les 21 précédents.