Dernier été pour Lisa, Valentin Musso, éditions du Seuil/Thriller – du bon Agatha Christie
Ma critique sur Babelio : Douze ans plus tôt, Lisa, Nick et Ethan étaient inséparables. Mais Lisa a été assassinée, et Ethan condamné pour ce meurtre. Le jugement vient d’être annulé pour vice de forme et Ethan est libéré. Convaincu de l’innocence de son copain, Nick décide de reprendre l’enquête, avec l’aide d’un journaliste-justicier.
L’intrigue est bien ficelée, avec assez peu de rebondissements, mais une collection de suspects qui s’enrichit progressivement. Elle réserve une belle surprise au dénouement.
L’écriture est fluide, agréable et facile à lire. Pour faire simple, cela m’a rappelé les Agatha Christie lus durant mon adolescence. Si Valentin Musso connaît le même succès que la grande dame…
Je suis néanmoins un peu déçu : la vie provinciale américaine, dans une petite bourgade du Middle-West, comme la vie plus artistique de New-York, sont éclairées de quelques flash, mais cela manque de profondeur. J’aurais aimé en lire plus sur les tensions entre « riches bourgeois » et « petits blancs pauvres », sans compter que la dimension « raciale » est totalement occultée. Il n’y a que des WASP (White Ango-Saxon Protestant) dans ces contrées ? Pas d’italo, d’hispano, d’afro, de « native » (nouveau nom donné aux indiens) ? Rien à dire sur les relations entre ces communautés ? C’est un peu dommage.