Bob l’amerloc, Jean-François Pissard, Editions JerkBook – pour les amateurs du genre
Ma critique sur Babelio : Disons les choses clairement : ce genre de littérature n’est pas ma tasse de thé. En fait le nombre de bouquins de ce genre que j’ai lus depuis les San Antonio de mon adolescence doit être égal au nombre de tasses de thé bues durant la même période : zéro.
Pour le reste :
- l’intrigue, malgré toutes ses invraisemblances, tient la route et joue bien son rôle : elle fournit tous les rebondissements nécessaires pour tenir le lecteur en haleine.
- les personnages sont de belles caricatures, hautes en couleur.
- l’écriture est légère, plutôt fluide, mais finit pas lasser un peu. Les effets de style deviennent trop prédictifs.
A réserver aux amateurs du genre…
C’est le jeu, ma pauvre Lucette ! Pour les lecteurs en intérêt de ce livre, je propose le résumé de l’histoire…
Bob le retraité se fait malmener par le service surveillance d’un Leclerc, et ensuite par les flics. Son vieux pote Grandji tente de le tirer d’affaire. Et derrière s’en mêle le vieux karateka Mao, pour ne pas arranger les choses. Résultat : l’histoire part en direct live paroxysmique, charriant son monde dans le milieu de la nuit, des milieux sociaux véreux, des milieux mafieux, le banditisme, le terrorisme, les dessous de la politique, etc… Ça déménage, sur fond sérieux d’actualité, non sans humour.
Si les héros de cette histoire peuvent apparaître comme étant réels, c’est parce qu’ils le sont (de gauche à droite sur la jaquette : Grandji, Bob, Mao). Compte tenu du fond du sujet, qui se révèle au fur et à mesure de l’histoire, on peut dire que ce livre est un livre humaniste ; et assurément à découvrir pour un très plaisant moment de lecture.