Rencontre avec Olivier Norek
Un bout de matinée tranquille, dans un bar à Pantin, au bord du canal de l’Ourq, avec Delphine et Elisabeth, deux autres lectrices.
Un discussion sympa autour de son dernier roman Entre deux mondes (c’était le prétexte) et de toute son oeuvre.
Quelques qualificatifs me viennent en tête:
- idéaliste (un peu) : « Je suis sorti parmi les premiers de l’école de police, et j’ai choisi un poste en Seine-Saint-Denis parce que je voulais être dans l’action… » ou « S’il y a de la délinquance dans le 93, ce n’est pas parce qu’il y a des immigrés, c’est parce qu’il y a de la misère. C’est le département le plus pauvre de France. Les gens volent ce qu’ils ne peuvent pas acheter. »
- engagé (beaucoup) : « Avant d’écrire Entre deux mondes, je suis allé vivre quelques semaines dans la jungle de Calais, sous la protection d’Ousmane… »
- désabusé (un peu) : « il y a deux choses auxquelles je ne crois pas : la transition écologique et l’arrêt des migrations. Nous sommes condamnés à finir dans des bulles pour riches, entourées de murs et protégées par des milices… »
- émotif : quand il nous parle d’Ousmane, dont il n’a pas retrouvé la trace après avoir fini Entre deux mondes, « probablement parce qu’il y est passé… »
- chaleureux : quand il nous accueille, répond à nos questions ou manipule mon petit bouquin …
J’ai aussi retenu une idée : « Dans mes romans, ce sont les personnages qui sont importants. » On le sent bien en lisant Entre deux mondes.
Un très bon moment.
Merci Olivier.
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