Les perroquets de mon jardin – réflexion sur l’absurdité
Un joli couple de perroquets verts
S’est posé dans les branches du bouleau
Que devant j’entrevois, volets ouverts,
Entre les brumes et les trombes d’eau.
Un perroquet perché, sous les tropiques,
Dans un géant, par une moite chaleur,
Cela ne peut être extraordinaire !
Un bouleau sous les brumes atlantiques,
Dans le jardin français de ma demeure,
Cela paraît tout à fait ordinaire !
Mais qu’un couple de ces grands volatiles
S’égare dans les frimas franciliens,
C’est tout aussi étrange et inutile,
Qu’essayer le bouleau vénézuélien.
L’homme a-t’il à ce point dénaturé
La vie de nos amis les animaux,
Qu’aux climats plus froids ils s’adapteraient,
À l’opposé du pire de nos maux ?
15 février 2018 ; réflexion sur l’absurdité…